À quoi sert le carnet de note?

Le carnet de notes est une partie intégrante de la vie d’un écrivain. Il sert à conserver tous les petits détails relatifs au récit en cours d’écriture. Toutefois, il ne prend pas toujours la forme du simple petit carnet de poche aux pages lignées traditionnelles. Les carnets de notes viennent en plusieurs tailles et couleurs. D’ailleurs, une grande partie des écrivains sont légèrement accros au carnet et ne peuvent s’empêcher d’en acheter plus qu’ils ne pourront jamais utiliser. Chaque écrivain a sa méthode et son type de carnet. Il suffit de faire des tests et de voir le modèle qui vous convient le mieux. Bien que nous utilisions le mot carnet, il peut aussi bien s’agir d’un cahier de croquis que d’un carnet ligné, comme on peut également utiliser un cartable, un ordinateur ou encore un téléphone intelligent. Ils ont tous des pour et des contres.

Les types de carnets

Le carnet traditionnel :

Le cahier de notes traditionnel peut être aussi simple qu’un cahier Canada. Il en existe toutefois des millions de modèles tous plus beaux les uns que les autres. Toutefois, vous voudrez en choisir un à séparateur. Vous aurez plusieurs types d’information différente dans votre carnet, si vous ne voulez pas vous y perdre il est important que le carnet soit organisé. Si jamais vous prenez de simples cahiers Canada, vous pouvez en attacher plusieurs à l’aide d’une pince à papier ou d’un anneau en métal. Vous pourrez ainsi attribuer une catégorie par cahier Canada. Si comme moi, vous désirez absolument un cahier plus esthétique, je vous conseille d’en prendre un d’au moins 80 pages et prévoir un code de couleur à respecter sur la première page. Si vous êtes quelqu’un qui voulez prendre des notes sur plusieurs de vos histoires dans le même carnet, ce type de carnet n’est pas recommandé.

Le carnet de croquis :

Dans les dernières années, une nouvelle technique d’organisation s’est popularisée. Il s’agit du Bullet Journal. C’est un cahier de notes aux pages vierges qui permet de prendre des notes à sa façon, l’on peut y mettre tout ce que l’on veut, des graphiques, des images, des tableaux, des dessins et des notes. La première page du journal consiste en table des matières et est primordiale! Vous mettrez toute sorte d’information pêle-mêle dans ce journal et c’est la seule façon de s’y retrouver. Vous devrez aussi inclure un code de couleur et de puce qui vous aideront à savoir ce qui a été fait et ce qui doit être réalisé. Vous pouvez y mettre vos buts à court et long terme. Le journal peut même servir d’agenda en même temps. Si vous êtes quelqu’un qui aimer avoir vraiment tout à la même place ce journal est fait pour vous. Vous pourrez inclure les suivis de tous vos récits dans le même petit cahier. Évidemment, ce cahier nécessite un nombre de pages plus important que le nombre de pages requis pour le carnet ligné traditionnel. Bien que le Bullet Journal s’applique mieux sur des pages vierges, quadrillées ou pointées, il est aussi possible de se servir d’un cahier ligné. Ce carnet de notes s’adresse toutefois plus à ceux qui ont un talent en art plastique et un sens de l’organisation déjà très développer. Personnellement, je ne suis pas assez organisée pour garder le mien à jour. C’est plus difficile, car il n’y a aucune case déjà prédéfinie ou entrer l’information. Il faut tout planifier et faire à la main.

Le cartable :

Personnellement, c’est l’endroit que j’aime le plus pour prendre des notes à propos de mes récits. La raison est que l’on peut rajouter autant de sections que désiré et avoir le nombre exact de feuilles requises pour chacune de ses sections. Le seul problème c’est qu’il est très gros et donc peu pratique pour le transport.

L’ordinateur :

Si vous faites partie de ceux qui traînent leur ordinateur partout où ils vont, pourquoi ne pas prendre vos notes directement sur ce dernier avec votre récit en tant que tel? De cette façon, vous aurez absolument tout à la même place. Personnellement, j’aime bien faire des documents Word relatifs à chacune de mes histoires, avec une table des matières au début. De cette façon, je peux lancer la recherche pour un mot et avoir l’information dont j’ai besoin rapidement au travers de tout le document. Google offre un traitement de texte gratuit ainsi que des Go de stockage gratuit qui assure une sécurité sur ce que vous avez écrit. Peu importe ce qui se passe, vous aurez toujours accès à la dernière chose que vous aurez écrite. Microsoft, eu, offre one note, que j’utilise pour prendre des notes rapides. Je les copie à la bonne place dans le document Word par la suite lorsque j’ai plus de temps. L’ordinateur vous permet également de faire une petite recherche rapide si jamais un détail vous échappe comme si vous introduisez un nouveau personnage auquel vous n’aviez pas pensé dans votre plan et qu’il lui faut un nom ou des traits caractéristiques. Finalement, l’ordinateur permet de faire des graphiques, tableaux et dessins également ce qui peut être nécessaire dans la planification du récit.

Le cellulaire

Finalement, le cellulaire est pratique, car il est toujours à porter de mains, souvent dans nos poches ou sur la table pas très loin. Dès qu’une idée survient, l’on peut la noter immédiatement. Toutefois, le cellulaire est plutôt petit et l’écran tactile travaille un peu moins bien qu’un vrai clavier d’ordinateur. Il serait fastidieux d’écrire un roman entier sur un téléphone. Il peut toutefois dépanner si l’on veut simplement prendre quelques notes rapides pour être certains de ne pas les oublier avant de pouvoir se rendre jusqu’à l’endroit où l’on tient notre plan de récits. Le téléphone offre également des applications pour enregistré la voix. Vous pouvez donc également prendre des notes auditives partout et en tout temps.

Informations à mettre dans le cahier de notes

 

la recherche : 

L’écriture de toute histoire nécessite préalablement une recherche. Vous ne voulez pas écrire deux cents pages pour vous rendre compte que certains éléments de votre histoire n’ont aucun sens. 

Les fiches personnages :

Pour que votre histoire soit crédible, vos personnages doivent être le plus complexe et humain possible ce qui signifie que vous vous devez de connaître chaque petit détail à leur sujet. Prenez des notes pour être certain de ne pas modifier involontairement un personnage en cours de route.

Les lieux :

Si vous inventez un nouveau monde, prenez le nom de chaque lieu en notes ainsi que la façon dont vous vous imaginez ce lieu, ce qui s’y trouve et pourquoi le lieu est indispensable à votre histoire. Vous voudrez peut-être faire un schéma indiquant où se trouve un lieu par rapport à un autre. Soyez le plus détailler possible. Votre carnet de notes sert également à ajouter tous les petits détails qui auraient pu vous échapper et auxquels vous aurez pensé en cours de route.

Notes : 

La seconde ou une idée de scène ou de personnages survient, prenez-la en note dans votre carnet, vous pourrez vous y référer plus tard lorsque le moment sera opportun. Peut-être que la scène ne se pliera pas à l’histoire que vous écrivez à ce moment, mais pourra être appliquée dans une histoire future. Apprenez également le type de personnage qui vous intéresse en créant tous les personnages qui vous passent par la tête. 

Texte : 

Lorsque vous relirez vos textes, certaines parties de l’histoire seront modifiées, je garde toujours les anciennes versions de ce que j’ai modifié, car je m’aperçois parfois que je préférais la première version à la nouvelle ou encore un mélange des deux. Le plus important lorsqu’on écrit c’est d’avoir le mot juste, le seul et unique mot qui dit exactement ce que l’on souhaite dire, car chaque mot compte. Chacun des mots écrits doit contribuer à l’histoire.

Nom : 

Prenez en notes des noms que vous aimez et pourquoi? Pour mon premier roman, j’ai choisi des noms qui étaient reliés aux pouvoirs de mes personnages, j’ai donc plusieurs listes de noms ainsi que leur signification en notes. 

Le plan : 

Votre plan devrait également se retrouver dans votre carnet de notes. De cette façon, vous pouvez le consulter dès que l’inspiration vous manque.